Si les ponts bateaux ont été traditionnellement habillés en bois, les technologies récentes peuvent amener les propriétaires de bateaux à recourir à des alternatives, plus pratiques, plus durables et plus écologiques. L’utilisation de bois exotique, même si elle est encore courante, soulève de nombreux problèmes dans le cadre du développement durable, notamment liés à la déforestation et à des pratiques de culture intensive peu écologiques. Le teck synthétique est actuellement le matériau le plus prometteur et le plus intéressant à mettre en oeuvre : l’aspect du bois authentique mais avec peu d’entretien et une durabilité inégalée. Les revêtements de ponts de bateau ont sûrement trouvé là leur matériau d’avenir.
Le bois
De nombreuses essences de bois conviennent au revêtement de pont, que ce soit pour une couverture totale ou partielle. L’inconvénient est que le bois, lorsqu’il est soumis aux attaques extérieures comme l’eau de mer ou les embruns, nécessite un entretien régulier avec des produits souvent peu écologiques et présente une durée de vie limitée.
Le teck est un matériau noble très largement utilisé pour réaliser des revêtements de ponts en lattes de bois. Le seul vrai teck de qualité marine est originaire de l’Asie du Sud-Est mais son importation est limitée et désormais réglementée depuis mars 2013 par l’Union Européenne. Le teck n’est toutefois pas un matériau constant et nécessite un entretien important: il se décolore et peut parfois se fissurer rapidement.
On trouve également des revêtement de ponts de bateau en iroko. Ce bois exotique d’origine africaine est apprécié pour ses nombreuses qualités mais se trouve actuellement en statut d’espèce quasi-menacée. Le pin d’Orégon est apprécié pour sa couleur claire et sa légèreté mais sa durée de vie est relativement limitée.
Le liège est un matériau aux multiples utilisations qui se retrouve donc également sur les ponts de bateau sous forme de lames ou de plaques, mais sa ressemblance avec le bois est assez éloignée.
Le synthétique
Pour pallier à la râreté des bois de qualité et à leur inconvénient d’entretien, des alternatives synthétiques ont vu le jour depuis les années 2000. Le plus utilisé à l’heure actuelle est le teck synthétique.
Les constructeurs de bateaux les plus prestigieux y ont maintenant largement recours. L’installation d’un pont en teck synthétique assemblé par technique professionnelle de thermo-soudure se fait par simple collage sur le bateau et engendre une immobilisation minimale du bateau. Les fabricants proposent du teck synthétique qui ressemble en tous points à du vrai bois.
Proposé en plusieurs teintes, imitant les différentes étapes de vieillisement du teck ou en teintes customs, il plus léger et plus durable que le bois. Avec les dernières générations lancées sur le marché, ce matériau ne cesse d’étonner par ses qualités.
L’entretien
L’entretien est souvent l’un des principaux inconvénients des revêtements naturels. Le pin nécessite des applications d’essence térébenthine pour résister à l’eau de mer. Le teck naturel doit être traité fréquemment avec de l’huile de protection ou d’autres produits de maintenance peu écologiques.
L’un des principaux avantages du teck synthétique est qu’il est stabilisé et ne se décolorera pas, même sous l’effet des UV. Il résiste aux intempéries et à l’eau de mer sans se fissurer. Imputrescible et résistant aux taches, il se nettoie le plus facilement du monde avec de l’eau savonneuse et un nettoyeur haute pression.