Les revêtements de pont en teck

Par choix ou par défaut, lorsqu’il est déjà posé au moment de l’acquisition du bateau, il arrive que l’on se trouve confronté à un revêtement de pont en teck. Connu pour le nombre et la singularité de ses qualités, le teck a aussi ses inconvénients. Relativement décrié en raison des conséquences écologiques que l’on prête à son exploitation en certains endroits de la planète, le teck reste, dans les esprits, le nec plus ultra du revêtement des ponts. Alors, passons en revue ses avantages et ses inconvénients avant d’aborder les conditions de pose et d’entretien de ce bois précieux.

Les avantages d’un revêtement en teck

Si le teck est tellement utilisé dans la construction navale, c’est que les avantages de ce bois sont nombreux. Le teck est naturellement imputrescible. C’ est un bois riche en huile naturelle – l’oléorésine -ce qui lui permet de bien résister aux agressions diverses (celles des champignons et des termites notamment) et à l’humidité.

Antidérapant, il est doté d’un grain serré et d’une couleur satinée, qui lui confère des propriétés esthétiques. Aussi un revêtement en teck offre-t-il, à priori, la garantie d’une protection durable pour le pont d’un bateau, à conditions bien entendu que les lattes de bois utilisées soient d’une qualité irréprochable ( épaisseur suffisante, issues d’un bois mature et sans défaut de surface).

Les inconvénients du teck

Ils sont d’essence écologique, pour cause de déforestation liée à l’utilisation massive de teck, mais aussi d’ordre économique. Le teck étant un bois précieux, choisir d’en revêtir le pont de son bateau peut s’avérer relativement coûteux si l’on privilégie la qualité. Il existe sur le marché des lattes de teck de 6 à 14 mm.

Plus le bois est épais, plus il est raide et dense, donc offre une meilleure longévité. En contrepartie, son prix est plus élevé et son poids est à prendre en considération au regard des performances du bateau. Par ailleurs, le teck, perdant son huile au fil du temps, se ternit et finit par tirer sur le gris. Il convient de noter que le phénomène est observé sur tous les types de bois.

La pose d’un revêtement en teck

Les ouvrages traditionnels les plus durables sont réalisés dans des qualités de lattes de 12 à 14mm. Les lattes sont vissées une à une sur le pont et calfatées à l’aide de colle.

Pour être plus aisée, la pose d’un revêtement de pont en teck peut également s’effectuer grâce à des panneaux lattés. Il s’agit de planches réalisées en totalité en atelier, sur mesure, selon des gabarits, à l’aide de lattes de teck assemblées avec une colle. Un fois ces planches composées, il ne reste plus qu’à réaliser le collage sur le pont.

Quelle que soit la méthode utilisée, la qualité des joints est primordiale pour garantir la longévité du revêtement : les joints doivent être suffisamment souples au regard du travail du bois et d’une qualité parfaite pour garantir l’étanchéité.

L’entretien d’un revêtement de pont en teck

Pour en assurer la pérennité et limiter son vieillissement, le revêtement d’un pont de bateau doit être régulièrement entretenu. Il est nécessaire de procéder à des nettoyages fréquents pour éliminer les salissures et les taches de la surface.

Une fois nettoyé, il faut raviver le teck pour lui redonner sa couleur naturelle. Enfin, un teck qui a noircit a perdu une partie de son huile naturelle. Il faut donc ensuite le nourrir en huile et le protéger.